Nous nous proposons d'équiper 30 femmes villageoises chacune avec 5 ruches modernes et les accessoires nécessaires. Elles seront formées à leur utilisation. Afin d'assurer une bonne appropriation chacune des femmes devra payer une des 5 ruches.
Le premier objectif est d'apporter un complément de revenu pour ces femmes par la vente du miel récolté. Ce revenu estimé à environ 60€ par an après la 3éme année sera obtenu avec peu de travail pour l'apicultrice. L'entretien et la récolte ne demandent pas beaucoup de main d'ouvre. elles auront aussi du miel pour leur propre consommation.
Le second objectif est environnemental par l'utilisation de ruches modernes au niveau des arbres et des abeilles. Les ruches traditionnelles utilisent les écorces de certains arbres qui ne survivent pas après l'enlèvement de l'écorce D'autre part la récolte des ruches traditionnelles est faite en brulant la ruche tuant de nombreuses abeilles.
Le troisième objectif est l'amélioration de la pollinisation. Ceci permettra d'avoir de meilleures récoltes à la fois pour les arbres fruitiers et les cultures des champs.
Il est difficile pour les femmes villageoises de trouver de nouvelles activités génératrices de revenus :problème de temps et peu d'espace « les terres appartiennent aux homes »L'apiculture ne necessite pas beaucoupde temps
Et peu d'espace.la récolte se fait en saison sèche sans conflit avec les travaux des champs faits en hivernage.
Comme le revenu de l'apiculture revient à la famille, les hommes acceptent que les femmes placent leurs ruches sur leurs terres. La formation pour l'apiculture peut être suivie sans difficultés par les femmes même si elles sont illettrées. Il leur manque seulement le capital et une formation pour mener cette activité. Les ruches kenyanes,
« 24 barrettes »sont fabriquées par un artisan localement à Bobo-Dioulasso, un autre artisan fabrique la tenue de protection, lés gants et l'enfumoir. Le bois samba utilisé pour les ruches vient de Côte d'Ivoire.
Des listes de candidates sont établies par les associations féminines des 4 villages les femmes ayant déjà reçu des ruches ne sont pas éligibles pour ce projet. En fonction du nombre de demandes par village, un certain nombre de ruchers est attribué par village. Ce nombre est basé sur les demandes reçues des villages. Comme la sélection est faite par les femmes elles mêmes, il n'y a pas de difficulté entre elles, même si on ne peut pas éviter un peu de jalousie.
Projet En cours
Date de début : juillet 2020
Date de fin : août 2020
Pays d’intervention : Burkina Faso
Localité : Fon,Sipigui,Sissa et Nefrelaye, Hauts bassins :province du Houet et province de kenedougou, Burkina Faso
Secteur(s) d'intervention : Égalité H-F
Objectif(s) de Développement Durable
Budget : 21245€
Financeur(s) national(aux) : Agence des micro-projets
Autre(s) financeur(s) : APPA : Association pour les petits projets africains, AMP : Agence pour les Micro Projets
2 rue des damoiselles, 49340 Nuaillé
Représentant : M. Didier Auger (0241629405)
« A Petits Pas » est une association loi de 1901, elle a pour objet de venir en aide aux personnes en situation de handicap, aux personnes défavorisées, qu’elles que soient leurs origines géographiques, sociales, ethniques ou politiques. L’association œuvre au Burkina Faso, dans des villages isolés autour de Bobo-Dioulasso.
Pays de la Loire Coopération Internationale est le réseau régional multi-acteurs des Pays de la Loire. Il soutient les acteurs de la coopération internationale en Pays de la Loire au service d’actions de coopération internationale plus efficaces et plus pérennes. Il favorise l’ouverture à l’international des habitants des Pays de la Loire.
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