Jardin maraîcher de l’AME Gourel Diadié

Contexte

A l'initiative d'une association de femmes mères d'élèves désirant pratiquer des cultures maraichères, ce projet vise à augmenter le pouvoir d'achat des mères d'élèves pour qu'elles puissent accompagner d'une part, l'éducation et la nutrition de leurs progénitures et favoriser d'autre part, le maintien des familles dans leur communauté en organisant des activités génératrices de revenus (AGR). En effet, après la récolte des cultures d'hivernage, les agriculteurs bradent leurs productions pour payer les dettes et subvenir à leur besoin. Dès le mois d'avril, la période de soudure commence, pendant laquelle le prix des denrées de base peut varier du simple au double. C'est alors que survient la tentation d'émigrer. Le projet vise à démontrer qu'une vie digne est possible sur place et qu'un épanouissement tant social qu'économique est réalisable. Afin de pérenniser ce potager et de développer d'autres AGR, les bénéfices résultant de la vente des récoltes seront réinvestis en concertation avec les acteurs du projet. Ceci permettant à terme au projet d'évoluer en toute autonomie. Le solde servira de fond de crédit sans intérêt pour mener à bien d'autres activités.

Partenaires locaux

Association des mères d’élèves de Gourel Diadié

Objectifs du projet

L’Association des Mères d’Elèves de Gourel Diadié a pour projet de créer un jardin maraîcher dans une perspective d'amélioration de la vie des habitants de leur quartier. Par ce jardin, l’AME a comme objectifs :

– d'améliorer les revenus des membres par la production et la vente de produits maraichers biologiques et diversifiés et par ce fait d’améliorer l'état de santé de la population concernée;

– de Lutter contre l'exode des jeunes tentés par la capitale du Sénégal ou par l'Europe, en leur proposant un espace de travail et de formation à terme.

Activités

• Défrichage du terrain assurer par les membres de l’AME ;
• Elévation d’un mur de 2.2ml de hauteur tout autour du terrain (soit 400ml) afin de protéger les cultures des animaux
  errants (chèvres,moutons etc…) ;
• Creusement du puits par un maçon payé à la journée de travail et assisté par des bénévoles de l’AME
• Construction d’une pièce de 20 m2 environ ;
• Décompactage de la terre, ratissage, création des planches maraîchères, semis des légumes pour la partie
  maraîchage ;
• Montage de la pompe dans le puits et montage des panneaux solaires ;
• Entretien des parcelles ;
• Récolte des légumes ;
• Nouveaux semis ;
• Commercialisation.

Résultats

• terrain apte à etre cultivés
• protection des cultures contre les animaux errants
• sécurisation des biens
• volumes d’eau suffisants pour l’alimentation des bassins
• amélioration des conditions de travail, confort et protection contre les intempéries
• levée des semis puis développement des plants
• augmentation des volumes de production
• consommation de productions biologiques locales